Genre : YA, Contemporain
Nombre de pages : 442Date de sortie : 12 novembre 2015
| RÉSUMÉ |
Vous, les gens normaux, êtes tellement habitués à la réalité que vous n'envisagez pas qu'elle puisse être mise en doute. Et si vous n'étiez pas capables de faire la part des choses ? Jour après jour, elle se retrouve confrontée au même dilemme : le quotidien est-il réel ou modifié par son cerveau détraqué ? Dans l'incapacité de se fier à ses sens, à ses émotions ou même à ses souvenirs, mais armée d'une volonté farouche, Alex livre bataille contre sa schizophrénie. Grâce à son appareil photo, à une Boule Magique Numéro 8 et au soutien indéfectible de sa petite sœur, elle est bien décidée à rester saine d'esprit suffisamment longtemps pour aller à l'université. Plutôt optimiste quant au résultat, Alex croise la route de Miles, qu'elle était persuadée d'avoir imaginé de toutes pièces... Avant même qu'elle s'en rende compte, voilà que la jeune femme se fait des amis, va à des soirées, tombe amoureuse et goûte à tous les rites de passage de l'adolescence. Mais alors, comment faire la différence entre les tourments du passage à l'âge adulte et les affres de la maladie ? Tellement habituée à la folie, Alex n'est pas tout à fait prête à affronter la normalité. Jusqu'où peut-elle se faire confiance ? Et nous, jusqu'où pouvons-nous la croire ?
| MON AVIS |
Une totale déception !
Alex est schizophrène. Tous les jours, elle doit différencier le vrai du faux, la réalité de son imagination. Pourtant, elle est décidée à avoir une vie normale et aller à l'université.
Lors de sa rentrée, elle croire la route de Miles. Mais si lui aussi, n'était que le fruit de son imagination ?
Lors de sa rentrée, elle croire la route de Miles. Mais si lui aussi, n'était que le fruit de son imagination ?
Une belle couverture, un résumé alléchant... Je m'attendais à une histoire aussi touchante que Tous nos jours parfaits de Jennifer Niven, mais avec un thème différent ; mais non ! Loin de là.
J'ai été totalement déçue par cette lecture.
Premièrement, les 3/4 du roman ont été d'une lenteur monstre. L'histoire n'avançait pas, il ne se passait rien, et on tournais en boucle. Je me suis vraiment ennuyée à plusieurs reprises, mais j'ai continuée ma lecture car j'attendais seulement qu'il se passe quelque chose d’intéressant.
Deuxièmement, je n'ai rien compris d'une partie de l'histoire. Bon, on suit Alex une jeune fille schizophrène qui va au lycée et qui lutte contre cette maladie ; ça, ça va. Mais il y a aussi une histoire secondaire, avec une intrigue mêlant le proviseur du lycée et un tableau des scores du gymnase à laquelle je n'ai trouvé aucun intérêt, aucune crédibilité et j'ai surtout trouvé ça franchement nul.
Dans le même sens, on nous bassine du début à la fin sur la couleur particulière des cheveux d'Alex, qui sont rouges. Je m'attendais à quelque chose, mais non. Elle aurait été blonde ou brune, ça aurait été pareil. Bref, j'ai aussi trouvé ça sans intérêt.
Troisièmement, le sujet de cette maladie est pas génialement exploité je trouve, surtout que le roman est à la première personne, donc on aurais du vraiment se trouver dans une position incapable de différencier le réel de l'imagination d'Alex. Sauf que, pour certaines choses, c'est tellement évident, que nous on se dis tout de suite que c'est faux, alors qu'Alex n'en doute pas. Ce n'est pas vraiment dérangeant, mais c'est surtout que ça complique la lecture dans un certain sens et que le personnage principal peut alors nous ennuyer.
Même si j'ai plus de points négatifs, il y a quand même des choses que j'ai aimée.
Tout d'abord le sujet de la schizophrénie est vraiment intéressant. Même si certaines choses sont faciles à deviner, d'autres sont totalement inattendues. On a une ou deux révélations qui laissent vraiment bouche bée. Alors ça oui, c'était vraiment bien.
J'ai bien aimés les personnages. Alex est une jeune fille très touchante car on se met facilement à sa place. J'ai été surprise par sa force et le fait qu'elle ait conscience d'être malade et qu'elle tente vraiment de guérir. Elle a aussi un certain courage et de l'humour, même dans des situations délicates.
Miles est celui que j'ai préféré des deux. Lui aussi est très complexe, on sent que quelque chose ne va pas chez lui et malgré ça, ses défauts et son manque d'empathie font qu'on l'apprécie et qu'on s'attache à lui. Son histoire est sympathique, même si là encore j'ai pas compris l’intérêt de répéter à toutes les pages qu'il est allemand.
La relation qui va naître entre eux m'a plu. C'est une histoire du genre "je t'aime, moi non plus", en plus mignon et étrange aussi. Ils se détestent, se cherchent pour finalement se guérir l'un l'autre. C'est cet aspect-là que j'ai aimé.
Les autres personnages sont également de bons personnages. Ils font leur job, ils sont sympathiques ; mais rien de transcendant.
"J'avais parfois l'impression de n'éprouver ce genre de bonheur qu'à Noël. Le reste de l'année, je me demandais si le but de cette fête consistait simplement à dépenser de l'argent, prendre du poids et ouvrir des cadeaux. Se gaver. Mais quand Noël arrivait et que tous ces sentiments chaleureux à base de bonbons à la menthe, de pulls tout doux et de feux de cheminée m'envahissaient et que, étendue sur le plancher avec pour seules lumières les guirlandes du sapin, j'écoutais la neige silencieuse qui tombait dehors, je comprenais soudain pourquoi cette fête existait. Pendant ce bref instant, tout allait bien dans le monde. Ca n'avait pas d'importance que ça ne soit pas vrai. C'est la seule période de l'année où les gens font comme si leur vie leur suffisait."
Je suis vraiment déçue que cette histoire ne m'ait pas touchée.
Je pense que je ne doit pas être la cible, que je dois être trop "vieille" pour cette histoire. Certainement qu'un public plus jeune l'appréciera. Ou alors c'est moi qui ai maintenant des exigences trop élevées. Ou alors ce n'était pas la bonne période pour moi pour le lire, ce qui est probable ; mais en tout cas, Je t'ai rêvé sera ma première déception de 2016 et je n'en garderai pas un souvenir génial.
Ce n'était pas une torture de lecture, ça se lit facilement et ça passe. Mais trop de points négatifs tue le livre.